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Sclérose en plaques et intimité : Les caresses, les câlins à ne surtout pas oublier !

Bonjour tout le monde !

J’espère que vous allez bien :-).

Aujourd’hui j’avais envie de vous proposer une chronique toute en douceur, en évoquant les caresses, les câlins, les papouilles, les câlinous … Parce que la sclérose en plaques met à rude épreuve notre intimité (personnelle et celle que l’on partage avec notre moitié), notre rapport au corps et à la sexualité. Il est donc important de ne pas oublier que la sexualité commence par-là : la tendresse du quotidien, la douceur envers soi et envers l’autre.

On dit souvent que les caresses sont de bons préliminaires… Mais en réalité, les caresses se suffisent aussi à elles-mêmes parfois… non ?

Une bonne session câline, où l’on se papouille dans les bras l’un de l’autre, c’est tellement agréable aussi ? Qu’en pensez-vous ? 

Faire des câlins est déjà une façon de faire l’amour, de prendre soin de l’autre, et d’avoir du plaisir. Et plus encore, câliner, caresser, sans rien attendre en retour, c’est aussi très précieux et tellement important!

Alors apprenons et cultivons les « CARESSES SANS DESTINATION » : de la simple tendresse, de la volupté aussi, mais sans forcément déboucher sur un acte plus sexuel. 

En effet, les caresses ne doivent pas toujours déboucher sur un rapport sexuel… Faire l’amour…. Ce n’est pas forcément pénétrer, être pénétré(e), avoir un orgasme, faire une fellation ou un cunnilingus ou un anulingus … A chacun notre façon de faire l’amour, et de donner et recevoir du plaisir ! C’est à vous de définir vos règles. Caresser, c’est déjà une façon de faire l’amour et de donner de l’amour… Qu’en pensez-vous ? 

Les câlins nous apportent tellement : de la détente, du relâchement, du bien-être. Notre corps ne se résume pas à nos parties intimes ainsi que nos seins/ torses ! Nous avons des terminaisons nerveuses partout : nuque, cou, bras, jambes, dos, visage, épaules, ventre, poignets d’amour, peau des fesses…

Une bonne soirée à se faire des papouilles, à recevoir et/ou donner des caresses sans aucune arrière-pensée sexuelle c’est tellement agréable aussi !

Si l’on essayait de câliner son ou sa partenaire, sans rien attendre en retour, et en se disant que caresser l’autre, cela nous procure aussi du plaisir : plaisir de toucher et de savourer la peau de l’autre, et plaisir, apaisement, douceur qu’on offre à l’autre, en écoutant de la musique, en regardant un film, en discutant les bras l’un dans l’autre.

Apprenons à cultiver les soirées « tendresse », car entre faire l’amour et ne rien faire, il y a les câlins, les papouilles, « sans destination/ sans intention sexuelle ». N’oublions pas ces moments essentiels et si importants dans notre intimité et qui nous permettent d’affronter la maladie.

On ne devrait pas se dire « ok il/ elle commence à me caresser, à être tendre, je vais passer à la casserole ce soir ! » ou encore « bon il/elle reste dans son coin, ne me touche pas, je vais dormir tranquille ».

L’entre-deux est tellement important ! Alors (ré)apprenons à (ré)introduire dans nos routines la tendresse, le câlin, la papouille, sans rien attendre en retour, si ce n’est le plaisir de faire du bien à sa moitié, et prendre plaisir à l’avoir dans nos bras. 

Je vous souhaite une belle journée à tous !

Delphine 

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