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Troubles de la libido/ sexuels: facile ou pas d’en parler au neurologue ?

Salut les warriors ! 

Que ce soit à cause de la SEP, d’un traitement, d’une poussée, de la routine, de problèmes chroniques que l’on vit quotidiennement… Il nous est parfois très difficile de parler à notre neurologue de nos troubles sexuels ou d’un problème de libido.

Je vous propose aujourd’hui d’aborder la communication sur le sujet libido/ sexualité avec le corps médical. Facile ? Pas facile ? En parlez-vous facilement à votre neurologue ou votre médecin ? 

Si vous souhaitez témoigner de façon discrète, envoyez-moi un mp !

Je commence ! Après c’est à vous ! 

Moi c’est Delphine, 41 ans, divorcée, sépienne depuis 2003. J’ai été en couple pendant 7 ans, avec de gros soucis de libido venant de moi. J’ai eu des poussées qui ont fortement affaibli mes sensations intimes en début de maladie (parfois je ne ressentais même plus rien au niveau vaginal et clitoridien). 

Je n’ai jamais vraiment réussi à en parler ni à ma neurologue, ni à mon médecin traitant quand, à un moment dans mon couple, le sexe était presque réduit à néant, tout comme ma libido ; Je n’arrivais pas du tout à en parler aux différents soignants m’entourant. Je me sentais enfermée dans ce problème, je l’ai très mal vécu, me disant simplement que je n’étais pas très portée sur le sexe… 

Ma neurologue de l’époque était très centrée « symptômes » et s’intéressait moins à mon ressenti psychologique, mon bien-être, ma vie au quotidien…. Et consulter un sexologue… j’avais la trentaine, pour moi j’étais trop jeune pour ça… On n’avait pas assez de problèmes sexuels à mon sens, « simplement » un problème de libido venant de moi. Pour moi, c’était un truc dont on parlait avec les copines, pas avec sa neurologue… 

Aujourd’hui je procède différemment. J’estime que tout symptôme est important, y compris sexuel, et doit faire l’objet d’une prise en charge. Et quand bien même ma neurologue n’a pas de réponse immédiate (ou pas de réponse du tout parfois haha), je contacte mon médecin traitant, et si pas de réponse, je contacte ma gynéco.

Partez du principe que le/la neurologue ne peut pas deviner vos symptômes, donc n’hésitez pas à lui en parler! Et si elle/il n’est pas à l’aise sur le sujet, changez d’interlocuteur. Ne restez pas avec un trouble sexuel sans en parler !

Pour les prochaines minutes libido, on abordera si ça vous dit la communication avec nos conjoints(es), nos trucs et astuces pour booster notre libido ! 

Au plaisir de vous lire ! 

Delphine 

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